Le marché est frénétique : durant les 9 premiers mois de cette année 2021, les transactions furent en hausse de 20 % par rapport à 2020 et même de 16 % par rapport à 2019, une année « hors Covid ». Le marché va-t-il longtemps continuer sur sa lancée ?
Le nombre de transactions connaît une hausse à deux chiffres dans les trois régions. Les prix, quant à eux, s’envolent aussi, mais de manière plus modérée : comptez une hausse de près de 7 % pour les maisons et d’environ 5 % pour les appartements. Les notaires avouent d’ailleurs avoir été débordés ces derniers mois.
Comment expliquer ce phénomène ?
Dans une interview accordée à nos collègues du journal Le Soir, Renaud Grégoire, porte-parole de la Fédération du notariat (Fednot), avoue qu’il y a « une rapidité et une nervosité chez les acquéreurs et les vendeurs qui poussent les transactions. Les gens sont un peu inquiets par le climat actuel et veulent vite verrouiller l’opération pour placer leur argent. Tout ça pousse aussi les prix vers le haut. »
Le marché va-t-il encore flamber longtemps ?
Les premiers indicateurs indiquent que non. Quelques agents nous communiquent une relative accalmie alors que du côté de Trevi, le réputé réseau d’agences, le CEO Eric Verlinden annonce dans les colonnes du Soir un « atterrissage en douceur de cette euphorie qui a guidé le marché de mi-2020 à mi-2021. […] Aujourd’hui, on est reparti vers un marché équilibré, qui […] semble plus dans la normalité. »
Quel avenir ?
L’année prochaine annonce de nombreux bouleversements : entre l’obligation des banques de réaliser une expertise avant d’accorder un bien hypothécaire, les droits d’enregistrement qui vont baisser de 6 à 3 % en Flandre et la probable remontée des taux d’intérêt ; le marché devrait à nouveau connaître quelques évolutions. Dans quel sens ? La plupart des indicateurs indiquent une certaine stabilité, avec une accalmie du marché. Non, pas de baisse des prix en vue…